S’il y a une chose dans mon cœur à laquelle j’aspire, c’est bien d’entendre ces Paroles de notre Seigneur Jésus à la fin de ce voyage, L’entendre dire : “Tu as fait du bon travail, Mon bon et fidèle serviteur.” J’ai dit bien des fois que j’aurais aimé être là quand Il a dit : “Venez à Moi”, mais mon désir, c’est de L’entendre dire : “Bon travail.” En effet, je n’ai pas entendu cette Voix originelle qui a dit, à l’époque où on rédigeait la Bible : “Venez à Moi”; mais je désire vraiment L’entendre dire : “Bon travail.”
Et s’il y a une chose que j’ai toujours voulu être, et que dans mon cœur je désire être, c’est d’être un véritable serviteur de Jésus-Christ, mon Seigneur et Sauveur. Je veux que mon témoignage soit pur, clair et net, en ce sens que j’ai tenu ferme et que malgré toutes mes erreurs, je L’ai aimé de tout mon cœur. Et je le fais ce matin de tout mon cœur.
Et, à cause de cela, je suis dans l’obligation de dire que je quitte le ministère, étant donné que quelque chose s’est élevé parmi les gens, qui m’amène à le faire, c’est-à-dire qu’on m’a sorti de mon rang de “ministre” ou de “frère”, et on m’appelle Jésus-Christ, et donc on m’appelle…cela ferait de moi un antichrist. Et je préférerais rencontrer Dieu comme un lâche plutôt que de Le rencontrer comme un antichrist qui prendrait Sa place.
Il—il y a quelques années, j’en avais entendu parler et j’avais cru que c’était une blague. Puis j’ai rencontré quelques frères (mais je ne vois aucun d’eux à la réunion ce matin), deux ou trois d’entre eux, une fois au cours d’un voyage de pêche, et ils ont abordé le sujet avec moi en ces termes : “Frère Branham, n’êtes-vous pas le Messie oint, le Christ?”
Et j’ai passé les bras autour des épaules des deux frères, ou, de chacun d’eux, et j’ai dit : “Frères, bien que j’aie essayé d’être un véritable serviteur de Christ, je ne voudrais pas que vous disiez une chose pareille. Et si jamais on disait ça de moi, je quitterais le champ de mission avec la conscience tranquille, et vous qui le faites, vous seriez tenus responsables de chaque âme que j’aurais pu sauver pendant cette période-là, voyez, pour m’avoir fait quitter le champ de mission.” Et je pensais que c’était réglé.
J’en ai encore entendu parler quelques fois. Mais ce n’était pas de cette ampleur. Mais l’autre jour, au Canada, un frère m’a montré une inscription sur une petite fiche qu’il avait dans la poche, qui disait : “William Branham est notre Seigneur”, et il baptisait au nom de William Branham. Et un petit…un précieux… Si c’était un ennemi, si c’était mon ennemi, j’aurais su que c’était une blague. Mais un précieux frère bien-aimé est venu me confesser ses péchés et ses torts et me faire sa profession de foi parce qu’il croit que je suis Jésus-Christ.
J’ai chez moi des lettres, et j’ai reçu des appels de Chicago et de différents endroits, on me demande si je crois à ce dogme. Toutes sortes de lettres sont arrivées ces derniers jours, et j’ai reçu des appels de différents endroits, des gens qui disaient que j’étais Christ. Mes frères, c’est un mensonge horrible, infâme et impie, c’est du diable! Voyez? Vous voyez, je suis votre frère. Eh bien, cela ferait fuir n’importe qui du champ de mission. Cela ferait que toute personne qui aime Christ fuie la chose même.
Il n’y a pas longtemps, je me suis approché du Seigneur, quand j’avais entendu cela pour la première fois, il y a environ un an. Je me suis donc approché du Seigneur et Il m’a donné le passage de l’Écriture où Jean avait paru et s’était mis à prêcher, et qu’il n’y avait pas eu de prophète sur la terre depuis bien des années, au point que ce…ils étaient tous stupéfaits dans leur cœur, pensant que Jean était peut-être le Messie. Et donc je… Quant à Jean, ils sont allés le lui demander, et il a dit qu’il ne l’était pas. Vous pouvez lire cela dans Luc, chapitre 3, verset 15. Ainsi donc… Mais ça s’est en quelque sorte calmé, et j’ai donc laissé tomber.
Mais quand on en est arrivé à ceci, alors j’ai su qu’il fallait faire quelque chose. Et voici ce que je dis : “Pour ce qui est des visions ou de l’Ange du Seigneur qui est apparu près du fleuve,” (si c’est ici mon dernier message ou la dernière chose que j’ai à dire à l’église, ou au monde) “tout cela, c’est la Vérité, pour ce qui est de l’Ange du Seigneur.”
À maintes reprises, j’ai gardé silence quand les gens m’ont appelé prophète, parce que dans le testament en anglais, un prophète n’est “qu’un prédicateur, quelqu’un qui prophétise, qui annonce la Parole”, et ainsi de suite. Ça, je pouvais le supporter, parce qu’on pouvait en quelque sorte passer outre, mais de là à se faire appeler le “Christ oint”, ou quelque chose de ce genre, c’en était trop pour moi. Donc, je ne pouvais vraiment pas le supporter.
Ainsi donc, environ… Je suis venu… Après avoir terminé les réunions au Canada, j’ai découvert que tout au nord, parmi les Esquimaux ou les Indiens qui habitent là-haut, cette chose s’était glissée parmi eux.
Cela m’a donc complètement démoli. Et la partie de chasse que j’avais prévue depuis si longtemps, je ne pouvais plus la faire. J’avais peur d’avoir un accident de chasse, si vous comprenez ce que je veux dire. J’étais tout tremblant, pire qu’en ce moment où je me tiens ici. Et je ne pouvais vraiment pas supporter ça, voir trente et un ans de ministère se retrouver ainsi dans le caniveau du diable, dans le… Que dira-t-on quand je serai parti? “Voilà sa situation, c’est exactement ce qu’il en était”; et toute l’influence que j’ai eue sur les gens, vous pouvez donc imaginer la suite, je serais un antichrist. Je n’en pouvais tout simplement plus!
Je me suis dit : “Je préfère mourir ici dans les bois, par exemple en tombant sur mon fusil ou quelque chose de ce genre, plutôt que de…” Et j’ai vu que je… Puis j’ai pensé à mon petit Joseph, et tout, qu’il faut élever. Je n’étais pas du tout en état de chasser, alors j’ai quitté les bois et je suis rentré à la maison.
Et pendant huit ou dix jours, j’étais tout bouleversé, j’étais dans un tel état que je—je pensais que j’étais en train de perdre la tête. Et j’ai simplement demandé à tout le monde de rester loin de moi et de me laisser seul, parce que j’étais dans un tel état de nervosité, tout bouleversé et complètement démoli.
Et je me posais des questions; si c’était venu de l’un de mes ennemis, ce ne serait pas grave, j’en aurais simplement ri et j’aurais continué mon chemin; mais que ça vienne de précieux frères, de précieuses sœurs, c’est ça qui me fait de la peine. Et j’ai dit : “Seigneur, le grand…c’en est trop pour moi, il ne me reste plus qu’à me retirer et laisser ça entre Tes mains. Je—je ne vois rien d’autre à faire.”
Il y a quelques soirs, en guise de confirmation, j’ai eu une—une visitation du Seigneur. Et j’ai vu des gens précieux dorloter un—un serpent, qui était jaune et noir, ils me parlaient, juste là, et cela, ce reptile m’a mordu à la jambe. Mais mon sang était si riche que ça n’a eu aucun effet sur moi. Quand j’ai regardé, la morsure était à un endroit où j’avais déjà été mordu par le passé. Je me suis retourné rapidement et j’ai tiré sur ce—ce reptile à l’aide d’un fusil, ça l’a touché au beau milieu de son corps.
Et un frère a dit… Je me suis retourné pour tirer sur la tête du reptile à l’aide de mon fusil, et il m’a dit : “Ne fais pas ça, prends simplement ce bâton qui est là, près de toi.” Et quand je me suis tourné pour prendre le bâton, il s’est faufilé dans l’eau, c’était juste une petite flaque d’eau.
J’ai dit : “Eh bien, maintenant, ça ne pourra plus faire de mal encore très longtemps, puisque je crois que le frère est conscient (les frères) de ce qui arriverait.” J’ai dit : “Il va…il est mortellement blessé, il va donc mourir.”
Et voici la question que je pose à beaucoup des membres de mon église ici, dans ce tabernacle avec Frère Neville et moi, qui sont venus me voir à ce même sujet : Frères, sœurs, n’ai-je pas essayé d’être un véritable serviteur de Christ devant vous? N’ai-je pas essayé d’être votre frère? Maintenant, quelle que soit la chose, c’est un esprit qui est sur ces précieuses personnes. Beaucoup de gens m’ont posé la question à ce sujet. Mais c’est—c’est un esprit, et j’espère qu’aujourd’hui il a reçu un coup mortel et qu’il mourra rapidement, afin que je puisse revenir au ministère. D’ici là, je demande à chacun de vous de prier pour moi. Je ne sais pas ce que je vais faire. Ma maison est à vendre. Je n’en peux plus, si je—je—je reste dans les environs, je vais devenir complètement fou. Et je suis…je vous demande de prier pour moi.
Et souvenez-vous, si jamais vous m’avez cru, si jamais vous avez cru que je suis un serviteur de Christ, souvenez-vous : “C’est une erreur! C’est faux!” AINSI DIT LE SEIGNEUR! “C’est faux! N’ayez rien à voir avec ça!” Je suis votre frère.
61-0611 — Apocalypse, chapitre cinq, 1re partie #23-43
Rev. William Marrion Branham